L'évaluation joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre effective des structures de bonne gouvernance en Afrique, en favorisant la responsabilisation, l'apprentissage, l'efficacité du développement et une croissance économique soutenue et rapide.
L'absence d'une culture d'évaluation entrave la bonne gouvernance fondée sur la prise de décisions basées sur des données probantes. Mais la création d'une culture d’évaluation exige plus que la promulgation d'une politique ou même la création d'une unité d'évaluation – les ministères et les agences gouvernementales, les parlements et la base doivent y adhérer. Il doit y avoir une production constante d'évaluations de haute qualité, et de la demande pour ces évaluations afin d'assurer leur utilisation.
Lorsqu’il existe une volonté des décideurs d’utiliser les données des systèmes de suivi et d'évaluation (S & E) pour les aider à faire des choix, on peut dire qu'il y a une demande pour le S & E. Du côté de l'offre, lorsque les capacités nationales de fourniture de personnel / praticiens et d'informations de S & E sont suffisantes et que les chercheurs, ainsi que les universitaires améliorent les méthodologies de S & E, on peut affirmer qu’il existe une offre nationale adéquate de S & E.
Cette édition et l'édition suivante du Q2 2018 d’«Evaluation Matters» abordent le thème de l’accroissement de l’offre et la demande pour les évaluations en Afrique.