Le présent rapport d’évaluation de la performance de projet vise à apprécier la pertinence, l’efficacité et l’efficience des activités de prêt de la Banque et l’efficience du projet financé. C’est le fruit de l’évaluation indépendante d’une action spécifique entreprise par le Groupe de la Banque. Il s’agit également d’une présentation objective des réalisations et des résultats enregistrés par le projet par rapport aux attentes exprimées à l’évaluation ; d’une évaluation critique de ces attentes au terme de cette comparaison ; d’une évaluation de ce que la Banque aurait pu faire pour être plus utile, ainsi que d’un jugement quant à savoir si, a posteriori, le projet a atteint ou pourrait atteindre ses objectifs, et si les résultats attendus ou enregistrés sont durables ou pourraient l’être.
Le Groupe de la Banque a commencé à accorder de l’aide au secteur des services publics de l’Ethiopie en 1975. La présente analyse a couvert toutes les opérations effectuées
depuis lors jusqu’en 2004 et elle est basée sur les documents existants et les conclusions d’une mission sur le terrain. Elle porte sur deux périodes : celle des opérations financées jusqu’en 1995, avant les DSP, et celle des opérations financées pendant l’ère des DSP, qui a commencé en 1996. Les trois DSP concernent les périodes de 1996-1998, 1999-2001 et 2002-2004. L’analyse s’est faite sur la base des critères d’évaluation standard que sont : l’efficacité, l’efficience dans l’exécution, l’effet sur le développement institutionnel et la durabilité. L’approche d’évaluation « avec et sans » a été utilisée pour les projets achevés, en vue de situer les hypothèses liées à l’aide de la Banque dans le secteur.
Le présent rapport d’évaluation de performance porte sur le programme d’appui aux réformes budgétaires (PARB) et le programme d’appui à la stratégie de réduction de la pauvreté (PASRP).
La Tunisie est passée du stade d'un pays dépendant essentiellement d’exportations de produits primaires (hydrocarbures, phosphate, produits agricoles), au début des années 80, à celui d’un pays tirant ses ressources d’exportations de produits manufacturés et de services. Pour ce faire, elle s'est, d’abord, appuyée sur les exportations de produits textiles, d'équipements électriques et mécaniques, d'industrie alimentaire, du tourisme (et activités liées) et de produits agricoles (olives, céréales et vins).