L’évaluation couvre essentiellement sur la période courant à partir de 2004, après l’approbation par le Conseil (en septembre 2004) de la «stratégie proposée de décentralisation des activités du Groupe de la Banque africaine de développement» (ci-après désignée «stratégie de décentralisation»). Elle tient compte de l’évolution de la réflexion stratégique menée au sein de la Banque sur la décentralisation aussi bien avant qu’après l’approbation de la stratégie de décentralisation en 2004, dans le cadre des réformes plus vastes mises en oeuvre à la BAD et à la suite des orientations énoncées dans la vision de la BAD et dans sa stratégie à moyen terme (SMT) pour la période 2008-2012.
La présente évaluation conjointe de l’assistance pays (EAP), préparée par le Groupe d’évaluation indépendant (IEG) de la Banque mondiale (BM) et le Département de l’évaluation des opérations (OPEV) de la Banque africaine de développement (BAD), examine l’aide fournie à l’Ouganda par la BM et la BAD durant les années financières de 2001-2007. Étant donné que les deux banques ont fourni l’aide séparément, le rapport examine dans quelle mesure : (a) les objectifs de l’aide des deux banques sont “pertinents” au regard du contexte du pays et du mandat de chacune des banques ; (b) la conception des programmes d’aide des banques est appropriée, efficace, et cohérente au regard des objectifs visés ; et (c) le programme et les interventions de chaque banque ont atteint leurs objectifs et ont contribué (ou sont susceptibles de contribuer) aux résultats prévus.
Le présent rapport fait le bilan de l’aide de la Banque à l’Éthiopie au cours de la période 1996-2007, en mettant un accent particulier sur les projets et interventions approuvés au cours de la période 1996-2004.
L’évaluation couvre toutes les activités entreprises par l’IMA depuis sa création et prête une attention particulière à son expérience et à ses avantages en tant que partenariat organisé entre les trois institutions membres (BAD, FMI, et BM) en termes de synergies et de complémentarités. Jusqu’au milieu de 2007, plus de 4 300 participants avaient pris part à 127 sessions de formation de l’IMA. D’après les rapports de l’IMA, les dépenses totales entre 1999 et 2006 se sont élevées à un peu plus de 19 millions de dollars US.
Cette évaluation constituera un volet d’une évaluation plus élargie de l’aide générale de la Banque à l’Éthiopie. Il s’agit donc d’une revue globale des opérations de la Banque à l’appui de la stabilisation macroéconomique, de l’ajustement structurel, des réformes institutionnelles et du renforcement des capacités Éthiopie, couvrant tous les projets achevés dans le secteur. Des avis préliminaires seront également émis quant à la performance des projets en cours. L’évaluation porte essentiellement sur les produits et services de la
Banque, la réalisation de leurs objectifs, leur efficience, la durabilité de leurs résultats, leur impact sur le développement institutionnel ainsi que leurs incidences sur l’ensemble de
l’économie. La performance des partenaires au développement (la Banque, le gouvernement éthiopien et les autres bailleurs de fonds) sera également passée en revue.
La revue couvre les opérations de prêt et hors prêt dans le secteur depuis 19931. Le contexte stratégique dans lequel ces projets ont été exécutés est décrit, dans un premier temps. Les critères d’évaluation standard du Groupe de la Banque sont ensuite appliqués séparément aux activités de prêt et hors prêt afin d’évaluer les réalisations (pertinence, efficacité et efficience), le développement institutionnel et la durabilité (voir Annexe A4). Autant que le permettent les preuves disponibles, la revue s’efforce de montrer la contribution du Groupe de la Banque et celle du GoE aux réalisations des projets. Enfin, la revue tire des leçons de l’expérience et formule des recommandations en vue d’améliorer l’efficacité en termes de développement des interventions de la BAD dans le secteur agricole éthiopien.