Cette note d’accompagnement contient un résumé du rapport de la « Troisième revue comparative des pratiques d’évaluation des membres de l’ECG pour leurs opérations du secteur privé » . Le rapport a été approuvé avant d’être rendu public par le Groupe de coopération pour l’évaluation (ECG) en septembre 2010 . Le rapport présente les constations, les conclusions et les recommandations concernant l’évolution de l’harmonisation des mandats, politiques et pratiques d’évaluation des membres de l’ECG en ce qui concerne les opérations du secteur privé. Le principal but de la revue est d’identifier les progrès réalisés à ce jour par les Banques multilatérales de développement (BMD) sur la voie de l’harmonisation et de déterminer les domaines d’insuffisances en vue d’y remédier.
Le présent document porte surle Rapport d’évaluation de la performance de projet (REPP), au titre du Projet de réforme de la passation des marchés publics (PPRP) au sein du COMESA, approuvé en 2001 et achevé en 2004, complété parl’évaluation des progrès accomplis dans le cadre du suivi du Projet d’approfondissement desréformes et de renforcement des capacités en matière de passation des marchés publics (EPRCP) au sein du COMESA, approuvé en 2006 et dont l’achèvement est prévu d’ici à décembre 2011.
Ce projet a consisté en plusieurs composantes: (i) des aménagements routiers répartis en trois (03) lots: réhabilitation de la sortie de Cotonou (3,85 Km) en 2x2 voies avec piste cyclable (financement KFW), réhabilitation de 10,75 Km de route en 2x2 voies avec une station de péage/pesage et une piste cyclable (FAD, FSN, BOAD) et enfin la réhabilitation de 12,71 Km dont une partie en 2x2 voies (3,3 Km) et une autre partie en 2 voies (9,4 Km) de 3,6m (Financement FED) ; (ii) contrôle et supervision des travaux ; (iii) audit du projet.
Les résultats en termes d’amélioration, étaient attendus au niveau : (i) des capacités des administrations publiques et privées à planifier, mettre en œuvre et évaluer des projets de développement économique et sociale en Afrique Centrale ; (ii) de l’efficacité interne et externe de l’ISTA; (iii) de la revitalisation et le repositionnement stratégique de l’ISTA ; (iv) des prestations satisfaisantes du bureau d’études de l’ISTA et (vi) des conditions académiques et pédagogiques des étudiants formés à l’ISTA. Ceci passe par la réalisation d’activités suivantes : (i) l’élaboration et la validation d’une étude sur l’évaluation des programmes et des activités qui permettent d’adopter de nouveaux Syllabi, programme et stratégie de formation ; (ii) l’élaboration et la validation d’un plan directeur de développement de l’ISTA à moyen et long terme ; (iii) le recyclage des agents de soutien et des formateurs et (iv) la dotation de l’ISTA en équipements, mobiliers, manuels et revues.
Le but ultime du projet était le renforcement des capacités nationales de gestion du développement. A moyen terme, le Projet PANPURC devait avoir pour résultat intermédiaire escompté, des capacités nationales de coordination et de gestion macroéconomique et sectorielle améliorées. Les effets directs attendus sont : (i) la fiabilité des statistiques monétaires et bancaires améliorée, (ii) la gestion de la dette améliorée, (iii) le Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) élaboré selon une approche participative et (iv) un cadre institutionnel de coordination des politiques et réformes renforcé, et (v) des capacités nationales de coordination et de gestion macroéconomique améliorées.
Le présent rapport a été préparé par une équipe dirigée par H. RAZAFINDRAMANANA, Chargé d’évaluation principal et composée de J. MOUANDA Chargé d’évaluation, M. SANOU, M. CAMARA et I. Kendel Consultants, à la suite d’une mission qu’ils ont effectuée au Gabon en Février 2009.