L’étude est une revue globale des opérations de la Banque en matière de stabilisation macroéconomique, de réformes institutionnelles (incluant la bonne gouvernance), d’ajustement et de renforcement des capacités au Cameroun entre 1996 et 2004. Elle se limite aux PAS II 1997/98-1999/2000 et PAS III 2000/01/2000/04 clôturés et au Projet d’Appui au Programme National de Gouvernance financé par le BAD qui est en cours d’exécution. Seules des appréciations préliminaires sont portées sur le PAPNG qui n’a eu aucune activité jusqu’en 2004. L’évaluation s’est concentrée sur le degré de réalisation des activités convenues (politiques, mutations institutionnelles, etc.); respect des délais et adéquation en matière de décaissements; facteurs clés liés à la conception qui ont pu positivement et négativement influer sur l’intervention; leur efficience, la durabilité des réalisations, leur impact sur le développement institutionnel et leur impact économique.
Suivant les directives de la Banque, cette évaluation a été conduite au niveau des stratégies d’assistance au secteur Transport (3 DSP sur la période) et au niveau des résultats
et des impacts des opérations financées. Les critères d’évaluation utilisés sont : i) la pertinence ; ii) la qualité à l’entrée ; iii) l’efficacité ; iv) l’efficience ; v) l’impact de cette
assistance sectorielle sur l’organisation institutionnelle ; vi) la durabilité ; vii) les impacts transversaux ; viii) la performance de l’emprunteur ; ix) la contribution des autres bailleurs ; et
x) les facteurs exogènes ayant un impact sur la performance de l’assistance.
La présente revue de l’assistance de la Banque au secteur social du Cameroun couvre la période 1996-2004. Il s’agit d’évaluer les produits et services de la Banque ; ce qui implique une analyse des principaux éléments du programme d’assistance de la Banque que sont les DSP, les opérations de prêts et l’assistance hors prêt y compris les études sectorielles et la coordination de l’aide. L’évaluation porte aussi sur les résultats de l’assistance de la Banque au secteur social et sa contribution au développement du Cameroun. Elle examine en même temps l’impact de ces résultats sur les aspects transversaux : genre, environnement, intégration régionale, secteur privé, et participation communautaire. Enfin, une évaluation est faite de la contribution des différents partenaires aux résultats du programme d’assistance de la Banque.
Pendant l’évaluation, les volets du projet étaient sélectionnés sur la base d’un inventaire des dégâts causés par le phénomène ‘El Nino’, dressé par les départements ministériels compétents, avec le concours des communautés sinistrées et des organismes des Nations Unies présents au Kenya. Au nombre des principales priorités figuraient – la réversibilité des situations périlleuses; la remise en place des services sociaux les plus importants; la restauration des fonctions économiques indispensables et des routes de sécurité pour les zones retranchées ; et la protection de l’actif économique exposé. Le projet comptait cinq volets dont quatre physiques et un institutionnel. Les volets physiques comprenaient : i) la distribution des produits chimiques, ii) le remplacements des éléments du réseau national de contrôle des ressources en eau, iii) le remplacement et la réparation des éléments et équipements du système d’approvisionnement en eau, et iv) la réfection de 74 différentes catégories de routes. Le cinquième volet était relatif aux servicesconseil, en vue de la conception finale, la supervision des travaux et des contrôles techniques, financiers et de gestion. Voir annexe 1.
Le présent rapport d’évaluation de la performance de projet vise à apprécier la pertinence, l’efficacité et l’efficience des activités de prêt de la Banque et l’efficience du projet financé. C’est le fruit de l’évaluation indépendante d’une action spécifique entreprise par le Groupe de la Banque. Il s’agit également d’une présentation objective des réalisations et des résultats enregistrés par le projet par rapport aux attentes exprimées à l’évaluation ; d’une évaluation critique de ces attentes au terme de cette comparaison ; d’une évaluation de ce que la Banque aurait pu faire pour être plus utile, ainsi que d’un jugement quant à savoir si, a posteriori, le projet a atteint ou pourrait atteindre ses objectifs, et si les résultats attendus ou enregistrés sont durables ou pourraient l’être.